Catalogue de films
Le flou des arbres
Synopsis
Deux jeunes femmes sont incarcérées dans une forêt sécurisée du Nord québécois et sont soumises à des travaux de reboisement forcé. Confrontées à l’instrumentalisation de leur corps et à un contrôle insidieux de ce dernier, elles profitent du peu d’espace de liberté qu’elles arrivent à créer avec l’aide d’une agente carcérale particulièrement empathique à leur égard.
Équipe
- Scénario, Montage : Fanny Perreault
- Direction de la photographie : Claudia Kedney-Bolduc
- Prise de son : Alexandre Laberge
- Direction artistique : Pier-Ann St-Jean
Genre
Thèmes
Bande-annonce
Biographie
Fanny Perreault habite la ville de Québec depuis 32 ans. Après des études en cinéma, en littérature et en design, elle poursuit une carrière de spécialiste multimédia. Elle a réalisé Canicule en 2019 et présentera son second court métrage, Le flou des arbres, en 2024.
Festivals
- 2024 -
Festival REGARD, Chicoutimi, Québec
Fantasia, Montréal, Québec
Festifilm de la Beauce, Saint-Séverin, Québec
SIWFF - Seoul International Women's Film Festival, Seoul, Corée du Sud
Kerry International Film Festival, Killarney, Irlande
San Jose International Short Film Festival, San Jose, USA
Leeds International Film Festival, Leeds, UK
Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA), Moncton, Canada
Melbourne Queer Film Festival, Melbourne, Australie
Festival Chéries-Chéris, Paris, France
Mot de la réalisatrice
Mon cinéma parle de l’isolement comme d’une zone où grandit le désir de connecter aux autres et de vivre différemment.
Dans Canicule, l’isolement est lié à une jambe plâtrée qui tient Sasha dans une solitude exacerbée par l’absence de sa mère et le rejet de sa grande sœur. Sasha tue le temps jusqu’à ce qu’une brèche s’ouvre sur l’univers de sa sœur. Sous son regard curieux et intrusif, la platitude du quotidien se transforme en découverte au son de la musique grunge-pop et de l’amour adolescent.
Dans Le flou des arbres, j’aborde l’isolement sous l’angle de l’incarcération et du travail forcé. J’installe les personnages au fond des bois, au cœur d’un système de surveillance insidieux. Pour s’échapper d’un quotidien intolérable, les protagonistes profitent d’une des rares failles du système, l’empathie de l’agente carcérale, pour créer un espace de liberté au cœur duquel il devient possible de se réapproprier son corps et de connecter avec les autres.
Dans un monde de plus en plus codé et structuré, je crois en la nécessité de créer un espace où l’humain se retrouve momentanément à l’écart des règles. Un espace de révolte balisé qui permet la résilience et qui limite la violence.