Catalogue de films
Celles qui luttent
Synopsis
Celles qui luttent est un long métrage documentaire s’intéressant à la condition féminine dans le milieu de la lutte au Québec. Alors que Loue doit conjuguer son nouveau rôle de mère à celui de lutteuse, Azaelle tente de profiter de ses derniers moments sur le ring avant une pause d’une durée indéterminée, tandis que LuFisto aspire à atteindre de plus hauts sommets à l’âge de 42 ans. À travers un traitement intimiste, le film dresse le portrait sensible de ces guerrières du ring pour qui la lutte est à la fois un amour passionnel et un exutoire du quotidien.
Équipe
- Scénario, Direction de la photographie : Sarah Baril Gaudet
- Montage : Justine Gauthier
- Prise de son : Jacob Marcoux
- Mixage : Olivier Germain
- Conception sonore : Marie-Pierre Grenier
- Musique : Peter Venne
Genre
Thèmes
Bande-annonce
Biographie
Sarah Baril Gaudet est une documentariste basée à Montréal. Originaire de l'Abitibi-Témiscamingue, elle a complété en 2016 un baccalauréat en cinéma à l'UQÀM où elle a obtenue la bourse du Meilleur espoir documentaire (ACIC-ONF). Elle a ensuite réalisé les courts métrages Là où je vis (FNC 2017) et Les bienveillants (Hot Docs 2022), ainsi que le long métrage documentaire Passage (RIDM 2020). Ces films ont voyagé dans de nombreux festivals, en plus de remporter plusieurs prix.
Festivals
- 2023 -
Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal, Canada
- 2024 -
Carroussel de Rimouski, Canada
Filministes, Canada
Festival Vues sur mer, Canada
Mot de la cinéaste
En janvier 2020, je découvre l’existence de Femmes Fatales, l’une des promotions de lutte féminine les plus importantes en Amérique du Nord. Prise d'un profond désir d’explorer cet univers qui m’était jusque-là totalement inconnu, je décide d’acheter mon billet pour leur spectacle annuel ayant lieu à Ottawa. Tout au long de l’évènement, je suis subjuguée par l’athlétisme et l’audace des lutteuses. Durant son match, le personnage de LuFisto en met plein la vue aux spectateurs, fracassant divers objets dont une chaise et une porte sur son adversaire Priscilla Kelly. Elle ne lui laisse aucun répit, la malmenant autant dans le ring que parmi les spectateurs. D'autres lutteuses se démarquent également par leurs gestes provocateurs. L’Ontarienne KC Spinelli, notamment, ne s’est pas gênée pour glisser sa main dans sa culotte avant d’envoyer un doigt d’honneur à la québécoise Loue O’Farrell, qui lui a répondu avec un violent coup de pied au visage. Durant cette soirée mémorable, je réalise à quel point la lutte féminine est un vecteur d’empowerment pour la femme. Dès lors, j'ai eu la puissante envie de rendre hommage à ces combattantes du ring qui se démarquent de l’idée de la femme fragile et docile ancrée dans notre société.