Catalogue de films
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C'est dangereux la mort, ça pourrait faire mal
Synopsis
Trois trajectoires, dont la cadence est marquée par les gestes rituels du quotidien et les vicissitudes de l’existence, s’agencent autour d’une expérience commune : celle de l’injection comme mode de consommation. Les voix de Maryse, Lyon et M. nous révèlent leur rapport à cette pratique tout en nous plongeant dans l’univers sensoriel qui la caractérise, où l’entrechoc de couleurs et de textures vient évoquer l’altération psychologique et physique recherchée.
Équipe
- Scénario : Mariane Béliveau
- Direction de la photographie : Julie Pelletier et Maxime Laurin
- Montage : Natacha Dufaux
- Prise de son : Mathieu Huard et Marie-Andrée Cormier
- Mixage : Benoît Fecteau
- Conception sonore : Mathieu Robineau
- Musique : Findlay Sontag
- Protagonistes : Marianne Desroches, Martin Lapointe et M
Genre
Thèmes
Biographie
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Mariane a complété des études en sociologie pour ensuite s’intéresser à la réalisation documentaire, afin d’exprimer une volonté de transformation radicale du politique par le biais du sensible. La co-réalisation de « Récits gabriélois » (2017) et la réalisation de « Je la chante dans ma douche, habituellement » (2018) marquent ses débuts en production indépendante. Que ce soit en tant qu’intervenante, ou comme cinéaste, ses projets visent à questionner les rapports de force qui marginalisent certains groupes (travailleuses du sexe, toxicomanes, migrant.es, etc.).
Mot de la réalisatrice
Créer avec le moins de contraintes possible, sur le temps long et en immersion - ponctuée de prises de risques, d’ouverture et de vulnérabilité -, c’est ce qui caractérise mon processus documentaire. Je me laisse toucher par l’émotion brute de mes rencontres et cherche à créer une expérience immersive qui traduit poétiquement l’univers singulier des protagonistes.
Obsédée par l’idée de renverser la dyade conceptuelle opposant le « sujet » à l’« objet », je désire me servir des formes filmiques de sorte à brouiller la frontière symbolique qui régit les stéréotypes et à réduire la distance qui sépare le « nous » du « eux », à remettre en question ce qui, de prime abord, peut paraître confrontant dans les thématiques abordées, en les traitant sous un angle intimiste, avec douceur et sensibilité.