Catalogue de films
Au travers
Synopsis
Portrait poétique de l'artiste acadienne Monique Léger. Une transmission du mouvement authentique comme moteur de vie pour transcender la mort.
Équipe
- Scénario, Direction de la photographie, Montage, Prise de son : Béatriz Mediavilla
- Mixage : Dominic Despins
- Musique : Jean-François Mallet
- Chorégraphie et interprétation : Monique Léger
Genre
Thèmes
Biographie

Béatriz Mediavilla, cinéaste titulaire d’une maîtrise en études cinématographiques, enseigne au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue depuis 1996. Issue d’une famille d’origine espagnole, ses parents ayant fui l’Espagne franquiste, elle porte un regard sensible et engagé sur le monde. Danse avec elles (2014),son premier long métrage documentaire a été acclamé dans de nombreux festivals, en Amérique et en Europe. Son long métrage, Habiter le mouvement, un récit en dix chapitres (2019), explore la relation entre danse et espace et a été récompensé par le prix du meilleur documentaire au Fine Art FilmFestival en Californie, ainsi qu’au Utah Dance Film Festival. Ce film a également remporté le prix de la meilleure oeuvre canadienne au Festival international du Film sur l’Art et a valu à Mediavilla le prix Découverte aux Prix de la danse de Montréal. En 2022, elle est lauréate du Prix CALQ – Artiste de l’année en Abitibi-Témiscamingue.
Filmographie
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2014Danse avec elles / 90 min.
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20163 mouvements de chute / 9 min.
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2019Habiter le mouvement, un récit en dix chapitres / 61 min.
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2020Still feel you with me / 6 min.
Festivals
- 2024 -
Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT), Rouyn-Noranda, Québec
Muestra Movimiento Audiovisual, Guadalajara, Mexique
ADF's Movies By Movers, Durham, NC, USA
Dance Camera Istanbul / Dans Kamera Istanbul, Istanbul, Turquie
Festival international du cinéma francophone en Acadie (FIFCFA), Moncton, Canada | Prix du public
In Shadow, Lisbonne, Portugal
Mot de la cinéaste
Ce portrait de Monique Léger me semblait important par la portée d’une part, de son travail en lien avec la danse et le mouvement et d’autre part et surtout, par notre rapport au corps. En effet, malgré la pression des apparences physiques aujourd’hui, je pense que tout le monde devrait être autorisé à être tel qu’iel est de façon profondément légitime et à bouger selon ses besoins. La démarche de Monique Léger est d’autant plus essentielle qu’elle se situe également dans le territoire acadien qui incarne aussi une insécurité linguistique et par extension corporelle. En somme, habiter son corps et l’utilisation du mouvement me paraissait une voie intéressante pour transcender la mort. Le dispositif du journal filmé me semblait tout approprié pour explorer son oeuvre.