La soif

Âgée seulement de 24 ans, Franie-Éléonore fait partie de la generation montante àsurveiller de Québec. Curieuse et affirmée, cette jeune artiste a une formidable facilitéàs’exprimer àtravers les arts. C’est par le chemin de la poésie qu’elle puise son inspiration première, mais c'est avant tout avec le cinéma que sa singularitétrouve une puissante résonnance.

Àl’aide de la fiction, du documentaire et de la poésie, elle créédes univers qui parle àl’intime et qui trouve une évocation universelle. C’est sa façon de faire vivre des réalités différentes àtravers des ressentis pouvant toucher tout le monde. Elle veut créer de nouvelles images àtravers la réalitéet désire ouvrir de nouvelles fenêtres pour transformer nos perceptions, nos regards.

Franie-Éléonore a établi des ponts culturels avec plusieurs pays en participant àdes laboratoires de création intensive de courts-métrages au Chili, au Mexique et en Belgique. Ses aventures outre-mer lui ont permis de s’ouvrir sur des visions artistiques différentes en confrontant son regard sur le Monde et le Cinéma.

Le docu-fiction « Hermosas »portant sur la réalitéde musiciennes mexicaines (mariachis), aborde un regard neuf sur la solidaritéentre les femmes. Son essai lyrique « Les petits miroirs »(présentéau FCVQ), traite du passage de l’enfance àl’âge adulte. Son docu-fiction « La Bagatelle »(prix du public, Festival du DocuMenteur) présente le touchant portrait d’une hispano-québécoise excentrique et affirméqui dérange sa communauté. Son plus récent projet « La soif »propose une vision unique sur les rapports de domination dans les relations amoureuses. C’est dans un essai poétique alliant danse contemporaine et symbolisme que l’oeuvre prend forme.

La jeune créatrice a toujours étésensible et fascinée par l’innovation des médiums artistiques. Elle s’exerce au quotidien afin d'explorer son geste artistique pour mieux le raffiner. Dans le but de servir sa communauté, elle souhaite rejoindre les gens afin de les amener àréfléchir sur eux-mêmes et sur la société. Pour Franie-Éléonore faire du cinéma c’est avant tout dialoguer avec l’Autre.